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The Divine Way - Ilaria Di Carlo (Italie) - 15 min
S’inspirant vaguement de la Divine Comédie de Dante, The Divine Way emmène les spectateurs sur les traces de la descente épique du protagoniste à travers un labyrinthe sans fin d’escaliers. En tant que la femme voyage plus profond, les escaliers mutent et elle est prise au piège et entraînée dans leurs dangereuses paysage, nous conduisant à travers plus d’une cinquantaine d’endroits magnifiques. Loosely based on Dante’s Divine Comedy, The Divine Way takes viewers along on the protagonist’s epic descent through an endless labyrinth of staircases. As the woman journeys deeper, the staircases mutate and she is trapped and pulled into their dangerous landscape, conducting us through more than fifty magnificent locations. Comment devenir guide de montagne? - Nassim Azarzar (Maroc) - 14 min
« À partir de détournements du support photographique qu’est le polaroid, l’artiste a cherché à témoigner de son intérêt pour une quête heuristique d’avantage motivée par le bonheur de l’expérimentation que la recherche d’une vérité absolue. La vision, régnant au-dessus des autres sens depuis la Renaissance, fonde un modèle unique de connaissance du monde où les techniques de représentation doivent ainsi être au service de cet outil de mesure à l’échelle de l’Homme. La photographie, symbolisant par excellence le mariage de la technique et de la vision, contribue à se débarrasser de la subjectivité de la peinture et abolit ainsi l’authenticité du geste comme garant d’une œuvre. En s’intéressant davantage au processus de fixation de l’image qu’à l’image, Azarzar affirme l’importance de la matière sur la forme dans une démarche ontologique et universelle, où comment comprendre l’immesurable, comment dire l’innommable, comment représenter le sublime. Ces visions d’un monde intérieur et prophétique que l’artiste tente, entre fascination et déception, d’en saisir un instant, un état, arrivent à leur état paroxystique dans la vidéo Comment devenir guide de montagne ? Le spectateur est happé dans un univers où les formes, transperçant leur format et support initial, deviennent un axe de rotation autonome et auto-suffisant, ou pour reprendre la métaphore de l’artiste « leur propre planète » où l’Homme n’est que le témoin désincarné d’un monde dont il est absent. ». Maud Houssais «From diversions of the photographic medium of polaroid, the artist has sought to demonstrate his interest in a heuristic quest more motivated by the happiness of experimentation than the search for an absolute truth. The vision, which has reigned above all other senses since the Renaissance, forms the basis of a unique model of knowledge of the world in which representation techniques must therefore be at the service of this tool for measuring the scale of mankind. Photography, symbolizing par excellence the marriage of technique and vision, contributes to getting rid of the subjectivity of painting and thus abolishes the authenticity of the gesture as a guarantee of a work. By focusing more on the process of fixing the image than on the image, Azarzar affirms the importance of matter over form in an ontological and universal approach, where to understand the immeasurable, to say the unspeakable, to represent the sublime. These visions of an inner and prophetic world that the artist tries, between fascination and disappointment, to capture a moment, a state, arrive at their paroxysmal state in the video «How to become a mountain guide»? The spectator is drawn into a universe where forms, by piercing their initial format and support, become an autonomous and self-sufficient axis of rotation, or, to use the artist’s metaphor, «their own planet» where Man is only a disembodied witness to a world in which he is absent. ». Maud Houssais Es lebt, Es lebt! - Charlotte Rosengarth (Allemagne) - 14.31 min
Les négatifs et les diapositives sont exposés sans motif. Ce n’est que par la combustion chimique du matériau brut. Des structures vivantes et d’apparence bactérienne se développent. La surface n’est pas détruite, mais déconstruits, ce qui rend les couches des films visibles. L’imprévisibilité du processus crée des motifs, des mouvements et des mouvements cristallins. Negatives and slides are exposed without a visual motive. Only by the etching of the raw material seemingly living, almost bacterial structures are developing. The surface is not destroyed but deconstructed, making the layers of the films tangible. The unpredictability of the process creates patterns, movements and crystalline.

Entre Deux - Sahar El Echi (Tunisie) - 6.25 min
A travers l’étrange quotidienneté d’un personnage cloitré chez lui se montre la pénible tension de l’être dans ses formes les plus radicales. Entre rester et sortir, dormir et veiller, il devient hanté par son propre spectre : photographies, dates, voix, carnets de voyage, souvenirs d’enfance, s’entremêlent, se juxtaposent et miroitent son incertaine destinée. Il reste indécis. Through the strange everyday life of a character enclosed in his own home, the painful tension of being in its most radical forms is shown. Between staying and going out, sleeping and watching, he becomes haunted by his own spectrum: photographs, dates, voices, travel diaries, childhood memories, intertwine, juxtapose and mirror his uncertain destiny. He remains undecided
SQASH - Maximilian Bungarten (Allemagne) - 7 min
L’employée désire tout simplement son salaire, mais elle doit plutôt faire face à une bataille. Son patron la force à faire un match bizarre sur le terrain de squash. SQUASH dessine une image juste entre métaphore et réalité de l’espace de travail et dans ce fé-minisme, la modernité, l’âgisme et peut-être même plus. The employee simply desires her salary but instead she must face of in a battle. Her boss forces her into a weird match on the squash court. SQUASH draws a picture right between metaphor and reality of workspace and in that feminism, modernity, ageism and maybe even more.
Electronic Water - Lisi Prada(Espagne) - 3.14 min
Cette quête tente d’imiter le thème des plans acoustiques, et de suivre les variations suggérées par les hauteurs et les fréquences sonores. Les images sont filmées en HD et en Full HD avec un petit appareil photographique à divers endroits de la planète: l’océan Atlantique[Rías Baixas], la mer Cantabrique[Gijón] et l’océan Atlantique[Rías Baixas], Mer Méditerranée[Málaga] : les trois eaux entourant la péninsule ibérique. Le spectateur est tenu d’écouter et de regarder jusqu’à ce qu’il ou elle l’ait abandonné à un regard actif qui se laisse fasciner par le plaisir esthétique ; un regard actif qui se laisse fasciner par la métamorphose du son en traces de lumière et d’ombres sur l’eau, où les vibrations se répandent selon des phrases musicales; un dialogue des rythmes cassés, fluctuations métalliques du vibrato, parfois brillant, parfois comme dans un murmure. This quest tries to emulate (never to the letter) the theme of the acoustic planes, and to follow the variations suggested by the sound pitches and frequencies. The images are filmed in HD and fullHD with a small photographic camera at various locations: the Atlantic Ocean [Rías Baixas], the Cantabrian Sea [Gijón] and the Mediterranean Sea [Málaga]: the three waters surrounding the Iberian peninsula. The viewer is expected to listen and to watch until he/she’s abandoned him orherself to aesthetic pleasure; an active gaze which allows itself to be fascinated by the metamorphosis of sound into the traces of light and shadows on the water surface, where vibrations spread according to musical phrases; a dialogue of broken rhythms, metallic fluctuations of the undulating vibrato, sometimes shiny, sometimes as in a whisper.
Scopic Drive - Lisi Prada (Espagne) - 4 min
Un opérateur -qui est à la fois spectateur et regards-, propose une série des questions. L’ouvrage n’a pas pour but de documenter le panopticon des vingt mille des photos - toutes les mêmes et toutes différentes - qui sont prises quotidiennement dans le lieu proposé, ni d’illustrer les questions qui se posent au sujet de la théorie des médias. La tentative est de distinguer la pulsion aliénée [cette façon de regarder imposée par la culture visuelle associé au consumérisme] et au désir de regarder [une autre façon de voir]. Une réaction contre l’excès d’images et une réflexion sur la perte d’aura et d’émotion esthétique. An operator —which is both a spectator looking glances—, proposes a series of questions. The work isn’t intended to document the panopticon of the twenty-thousand pictures —all the same and all different— that are taken daily in the proposed place, nor to illustrate the questions that are outlined regarding the media theory. The attempt is to distinguish the alienated drive [that way of looking imposed by the visual culture associated to consumerism] and desire to gaze [another way of seeing]. A reaction against excess of images and a reflection on the loss of aura and aesthetic emotion.
MeMini - Francesca Leoni - 3.52 min
Le souvenir fait partie de l’être humain et fait de nous ce que nous sommes. Se souvenir signifie être et appartenir, cela ne signifie pas vivre dans le passé, mais être conscient que le présent est façonné par les souvenirs et vice versa. Dans cette œuvre, j’ai voulu représenter la mémoire comme un acte physique et performatif, en même temps qu’une connexion avec un lieu qui était autrefois lié à l’enfance mais qui attend maintenant une nouvelle fonction. La mémoire n’est pas toujours linéaire, car c’est un chemin émotionnel, elle saute, s’arrête et revient souvent. Les questions que nous nous posons sont : Que reste-t-il ? Qu’est-ce qui n’est pas pris en compte ? Dans ce chemin, j’ai décidé d’être accompagné par la musique de Luca Maria Baldini qui a su interpréter avec sensibilité un voyage fait de répétitions et de silences, mais aussi de mélodies et d’échos. Remembering is part of the human being and makes us what we are. Remembering means being and belonging, it doesn’t mean living in the past but being aware that the present is shaped by memories and vice versa. In this work I wanted to represent the memory as a physical and performative act, connecting at, the same time, with a place that was once linked to childhood but is now waiting for a new function. The memory is not always linear, since its an emotional path, it often jumps, stops and comes back. The questions we ask ourselves are: What remains? What is left out? In this path I decided to be accompanied by the music of Luca Maria Baldini who was able to interpret with his sensitivity a journey made of repetitions and silences, but also of melodies and echoes.
Dystopian Patterns - Isabelle Nouzha (Belgique) - 6.43 min
Quelque chose est arrivé à cette ville. Ça pourrait être Beyrouth. Seules les ombres qui passent au-dessus des habitations révèlent des éléments de l’histoire passée et présente. Something happened to that city. Could be Beirut. Only the passing shadows over the housings uncover elements of past and present history.
Azayz - Ilias El Faris (Maroc) - 11 min
Abdullah, 6 ans, erre sur la côte d’où surgissent d’étranges hommes de mer. Dans ses rencontres, son destin d’adulte croise ses désirs d’enfant.